Depuis #MeToo, les plaintes pour viol ont doublé, mais seules 10 % d’entre elles aboutissent à une condamnation criminelle. Souvent perçue comme trop patriarcale, déconnectée et lente, la justice est critiquée. Faute de preuves, comment dépasse-t-elle le « parole contre parole » ? Évolue-t-elle depuis #MeToo ? Plongée inédite au cœur d’un procès pour viol sur fond de soirée étudiante alcoolisée.